EnVision : l’Europe vise aussi Vénus

L’Agence spatiale européenne emboîtera le pas à la Nasa à partir de 2031.

Vénus superstar

Après les missions Davinci+ et Veritas, retenues le 2 juin par la Nasa, c’est l’Agence spatiale européenne qui, le 10 juin, a annoncé une nouvelle mission à destination de l’étoile du Berger : EnVision.

EnVision est une mission du programme scientifique Cosmic Vision de l’ESA.

Vénus n’est pas une destination inconnue pour l’ESA, dont la sonde Venus Express avait permis de collecter des données détaillées sur la structure de la planète, sa chimie et la dynamique de son atmosphère, entre avril 2006 et décembre 2014.

EnVision © European Space Agency / Paris Observatory / VR2Planets / Damia Bouic

Détail de la mission

Esa

La sonde, qui pèsera environ 2,5 tonnes au décollage, doit déterminer la nature de l’activité géologique de Vénus, son évolution à une échelle de temps géologique et ses interactions avec l’atmosphère.

Elle sera équipée d’un radar à synthèse d’ouverture (VenSAR) fourni par la Nasa, d’un second radar permettant de sonder les couches superficielles du sol (SRS), et d’une suite de trois spectromètres fonctionnant dans l’infrarouge et dans l’ultraviolet (VenSpec-M, -H, -U). Un oscillateur ultra-stable (USO) complètera la charge utile scientifique.

Lancement dans dix ans

La mission EnVision sera expédiée en 2031 au plus tôt à l’aide, d’une Ariane 62.

Il lui faudra environ quinze mois pour atteindre son but, et seize mois supplémentaires pour circulariser son orbite par aérofreinage.

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