Mission Artémis 1 : les images de l’amerrissage de la capsule Orion

La capsule Orion a amerri avec succès, ce dimanche 11 décembre, au large du Mexique dans le Pacifique.

L’Homme se rapproche un peu plus de la Lune. À 12 h 41 heure locale (18 h 41 heure française), la capsule Orion est revenue sur Terre, 25 jours après son départ et a amerri dans l’océan Pacifique, au large du Mexique.

39 000 km/h

L’amerrissage était très attendu puisqu’il représentait la dernière étape de la mission Artemis 1.

La Nasa qui s’attendait à un « retour sans encombre sur la Terre » avec un « atterrissage précis », n’a pas été déçue.

Le module Orion, qui ne comptait pas de passagers, est entré dans l’atmosphère à plus de 39.000 km/h, soit 32 fois la vitesse du son.

Immédiatement après son arrivée, les équipes de la Nasa, accompagnées de celles de la Navy américaine sont allées charger le vaisseau.

Une nouvelle technique d’atterrissage

Au moment de pénétrer dans l’atmosphère, la température est montée jusqu’à 2.760°C.

Le bouclier thermique fait de titane, de fibres de carbone et d’un revêtement spécial se consumant de manière contrôlée a tenu le choc.

Avec cette mission, la Nasa essayait une nouvelle technique d’entrée atmosphérique..

Lors de la descente Orion a repris un peu de hauteur pour sortir de l’atmosphère avant de replonger vers la Terre. L’atterrissage a ainsi pu être plus précis.

Pas moins de onze parachutes

Pour passer de 39 000 km/h à 30 km/h au moment de l’amerrissage, l’atmosphère a d’abord freiné la capsule Orion, avant qu’une série de onze parachutes ne prennent le relais.

Au total le module a parcouru plus de 2 millions de kilomètres, durant les 25 jours, 10 heures et 54 minutes de mission.

Après deux heures d’attente, le temps de collecter les données, quatre à six heures seront nécessaires pour monter le module sur le navire de la Navy.

Ce dernier prendra ensuite la route de San Diego, sur la côte ouest américaine, où Orion sera débarquée dans quelques jours.

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